jeudi 4 mars 2010

La conjuration antichrétienne.

L’Américanisme et la conjuration antichrétienne
Société de Saint-Augustin, Desclée De Brouwer et Cie, Paris 1899. (Extraits)


« Les Juifs, écrit Mgr Delassus, ont l’espoir de voir se réaliser
bientôt – “les temps sont proches” – les prophéties messianiques
dans le sens où ils les ont toujours entendues, c’est-à-dire, leur
règne sur le monde entier, l’assujettissement de tout le genre
humain à la race d’Abraham et de Juda [...] Pour cela, se disent-ils
maintenant, il faut deux choses : 1° que les nations renonçant à tout
patriotisme, se fondent dans une république universelle ; 2° que
les hommes renoncent également à toute particularité religieuse
pour se confondre dans une même vague religiosité. » (p. 25).
Mgr Delassus cite ici la revue L’Univers israélite (VIII, p. 357,
1867) : « Faire tomber les barrières qui séparent ce QUI DOIT
ÊTRE UNI UN JOUR, voilà, Messieurs, la belle, la grande mission
de notre Alliance israélite-universelle. » Unir tous les hommes,
« quelle que soit actuellement leur religion, à quelque contré qu’ils
appartiennent » dans une commune indifférence. Voilà le but que
se sont proposé les fondateurs de l’Alliance israélite universelle, et
elle n’en a point d’autre. “Le programme de l’Alliance ne consiste
pas dans des phrases creuses. Il est la grande oeuvre de
l’humanité… l’union de la société humaine dans une fraternité
solide et fidèle”. » (p. 26-27). « Remarquons en passant, écrit
l’auteur, que la franc-maçonnerie a les mêmes prétentions et les
exprime par les mêmes mots. Elle aussi ne cesse de parler d’oeuvre
humanitaire et de fraternité universelle. »
« Profitant de leur dispersion et de leur présence sur tous les
points du globe, les Juifs veulent être dans l’humanité comme une
sorte de levain, pour faire de la société humaine, actuellement
divisée en nations et en religions diverses, “une seule et solide
fraternité”. Toute puissance doit disparaître pour faire place à
l’universelle domination de Juda, qui “se substituera” à tous les
pouvoirs actuellement existants, aussi bien dans l’ordre spirituel que
dans l’ordre temporel. » (p. 29).
La réalisation de ces idées, réalisation que le concile juif a
marquée comme le terme des efforts de tout Israël, doit faire que les
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peuples réunis jusqu’ici en corps de nation, en arrivent à s’unifier et
à ne plus former qu’une république universelle et unique. Cette
république universelle sera infailliblement gouvernée par le peuple
juif, le seul peuple vraiment cosmopolite, universel, le seul qui se
trouve être en même temps le peuple possédant l’or, nerf de toute
puissance, instrument de toute domination. » (pages 33, 34).
« Renverser toutes les frontières, abolir toutes les nationalités,
en commençant par les plus petites, pour ne faire qu’un seul État;
effacer toute idée de patrie, rendre commune à tous la terre
entière, qui appartient à tous, briser, par la ruse, par la force, tous
les traités, tout préparer pour une vaste démocratie dont les races
diverses, abruties par tous les genres d’immoralités, ne seront que
des départements administrés par les hauts grades et par
l’Antéchrist, suprême dictateur devenu leur seul dieu, tel est le but
des sociétés secrètes. » (p. 42).
Sur la « mission qu’Israël prétend avoir reçue », Mgr Delassus
écrit : « Cette mission, nous la connaissons, c’est de préparer les
voies à celui qu’ils appellent de leurs voeux, leur messie. Les
Talmudistes continuent à attendre un messie en chair et en os qui
les rendra maîtres de l’univers ; les libéraux disent qu’il n’y a pas
d’autre messie à attendre que la Révolution, dont les principes
dissolvent toutes les sociétés et préparent leur universel empire. »
(p. 54).
« Ce qu’ils ont en vue, c’est la domination. Pour établir cette
domination, il ne suffit pas d’anéantir le patriotisme dans les
coeurs, il faut encore et surtout y éteindre la foi religieuse, car rien
ne donne à l’homme autant de dignité et d’indépendance que son
union avec Dieu par la foi et la charité. » (p. 56)
Mgr Delassus cite Mgr Léon Meurin, archevêque de Port-
Louis, qui écrivait dans son livre La Franc-maçonnerie, synagogue
de Satan (1893) :
« Ils se croient le peuple destiné par Jéhovah à dominer sur
toutes les nations. Les richesses de la terre leur appartiennent et les
couronnes des rois ne doivent être que des émanations, des
dépendances de leur Kether-Malkhuth... Pour les Juifs, l’idée de la
domination universelle est devenue comme leur religion; elle s’est
enracinée dans leur esprit, elle s’y est comme pétrifiée, et elle est
indestructible. » (p. 19, 20).
« Un juif de haute marque, le professeur Darmesteter,
reconnaît, que le juif a été le docteur de l’incrédulité du XVIIIe
siècle: “Tous les révoltés de l’esprit, dit-il, viennent au juif. Le juif
est à l’oeuvre, dans l’immense atelier de blasphèmes de l’empereur
Frédéric, des princes de Souabe et d’Aragon. C’est lui qui a forgé
l’arsenal meurtrier qu’il a légué aux sceptiques de la Renaissance,
aux libertins du grand siècle. Le sarcasme de Voltaire n’est que le
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retentissant écho d’un mot murmuré au temps de Celse et
d’Origène, au berceau même de la religion du Christ. » (p. 48).
« Cela sera l’honneur de Mgr Meurin, poursuit Mgr delassus,
d’avoir le premier appuyé sur un examen sérieux des documents,
une réponse que d’autres avaient seulement entrevue. D’après lui,
l’agent de transmission des erreurs antiques à travers les âges
jusqu’au monde moderne, le véritable fondateur des hérésies, leur
inspirateur secret, autrefois comme aujourd’hui, depuis les
gnostiques jusqu’aux francs-maçons, c’est le juif. » (p. 50).
Mgr Delassus cite encore les Archives israélites (p. 514 à 520,
600-651, année 1861) : « L’Alliance-Israélite-Universelle ne
s’arrête pas à notre culte seul, elle s’adresse à tous les cultes. Elle
veut pénétrer dans toutes les religions, comme elle pénètre dans
toutes les contrées... que les hommes éclairés, sans distinction de
culte, s’unissent dans cette Association Israélite Universelle, dont le
but est si noble et si largement civilisateur... Reconnaître que toutes
les religions dont la morale est la base, dont DIEU est le sommet,
sont soeurs et doivent être amies entre elles... FAIRE TOMBER
LES BARRIERES QUI SEPARENT ce qui doit se réunir un
jour : VOILÀ LA BELLE, LA GRANDE MISSION DE
NOTRE Alliance-Israélite-Universelle. MARCHONS FERMES
ET RESOLUS DANS LA VOIE QUI NOUS EST TRACÉE. »
(p. 57).
« Un juif, escomptant déjà le triomphe, s’écriait dans son
enthousiasme: “Que partout des temples s’élèvent, recevant dans
leur enceinte tous les hommes sans distinction d’origine religieuse !
Que tous les coeurs, remplis des mêmes sentiments d’amour,
s’épanchent devant le même Dieu. Père de tous les êtres. Que tous
soient nourris des mêmes principes de vertu, de morale et de
religion, et les haines des sectes disparaîtront, l’harmonie régnera
sur la terre, et LES TEMPS MESSIANIQUES, prédits par les
prophètes d’Israël, seront réalisés.” Les Archives Israélites, en
publiant ces paroles d’Hippolyte Rodrigue, admirent “la grandeur,
l’élévation, la générosité des idées qui les ont inspirées”. (XIV, p.
628-629, année 1886.) » (p. 58).
« Ceux qui font actuellement l’opinion, note Mgr Delassus, ce
sont surtout les juifs : ils occupent les principales chaires de
l’enseignement supérieur et ils dirigent la presse. » (page 69). « En
France, en Europe, dans toutes les parties du monde, les Juifs ont
créé ou acquis les journaux les plus influents, ils ont des hommes
de leur race dans toutes les rédactions ; et par un moyen ou un autre,
directement ou indirectement, ils font trop souvent entrer jusque
dans les journaux catholiques des faits, des idées, des appréciations
qui favorisent l’exécution de leurs plans. » (p. 80). Ils se sont
« rendus maîtres dans le monde entier des deux plus puissants
organes de la vie moderne, la banque et la presse. » (p. 21).
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« Les Juifs tiennent enserrée à l’heure qu’il est, comme dans un
réseau, toute la société chrétienne. On pourrait presque dire le
monde entier. » (p. 212). « Nous avons vu qu’elle a entre les mains
les plus puissants moyens et qu’elle en use. Nous avons vu que,
grâce surtout à son action, aussi générale qu’incessante,
l’indifférence religieuse gagne tous les jours du terrain, et fait
progresser vers cette “Jérusalem de nouvel ordre” que ses adeptes
appellent de leurs voeux. Pour arriver à cette fin, ils travaillent
d’une part à anéantir tout patriotisme, d’autre part à détruire
toute conviction religieuse. Sous leur direction, la presse
s’emploie à ce labeur, tous les jours, dans le monde entier, avec
une ardeur infatigable, par le sophisme, par la divulgation des
faits qu’elle juge favorable à sa cause et la falsification de ceux qui
y sont contraires, et surtout par la corruption des moeurs. Puis,
quand le travail est assez avancé sur un point ou sur un autre, les
législateurs, auxquels commandent les sociétés secrètes, viennent
courber tous les citoyens sous le joug d’une nouvelle loi qui aura
pour effet de restreindre encore, de restreindre toujours, le champ
où la liberté chrétienne pouvait se mouvoir, et par là de préparer des
générations de plus en plus indifférentes et de mieux en mieux
disposées à entrer dans le moule de l’Israélitisme libéral et
humanitaire. » (p. 214).
« Les Juifs, dont la puissance est devenue si formidable en si
peu de temps, vont-ils voir leurs espérances s’accomplir ? Vont-ils
réussir à arracher des coeurs ce qui y reste de patriotisme ? […] Et
puis quand le terrain aura été ainsi préparé, vont-ils voir surgir du
milieu d’eux ce messie que depuis tant de siècles ils appellent de
leurs voeux pour réduire le monde en servitude ? Il est certain qu’à
aucune époque de l’histoire les temps n’ont été plus favorables à sa
domination. Le monde politique, le monde économique et
commercial, les sociétés secrètes et les juifs, travaillent avec une
infatigable ardeur à l’unité cosmopolite. » (pp. 217, 218).
« Il n’y a point à s’y tromper, écrit encore Mgr Delassus :
Les caractères du messie talmudique sont bien les caractères de
l’antéchrist. C’est le même sinistre personnage qui est annoncé de
part et d’autre. » (p. 222).